UN BESOIN D’ESTHETE DANS UN MONDE TROP BRUT

Avez-vous déjà entendu un scientifique parler de « l'élégance de la théorie » ou d’un fonctionnaire de «la beauté du système » ? D’après Descartes c’est qu’ils ont deviné une intuition de principes simples ou une déduction de connaissances de plus en plus complexes.
Cette notion esthétique de beau semble intrinsèque à notre nature, de la symétrie au nombre d'or, il nous faut du beau partout. Les astrophysiciens ou cosmologues parlent d’une « beauté intersidérale » les femmes d’une beauté esthétique, les deux pensent surtout au plaisir qu’ils peuvent en tirer. La beauté n’a de sens que du point de vue d’un individu face a tout ce qui l’entoure. Nos yeux acquièrent déjà tout ce qu’ils voient, que notre esprit le quantifie, l’évalue, et lui donne un critère esthétique.

La réalité est belle à mesure qu’elle est horrible, nous observons cela partout, et déjà là notre esprit fait un distinguo entre le bien et le mal. Mal ce qui lui nuit bien ce qui le renforce. « Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort « selon Nietzsche, nous pourrions ajouter et « plus beau ».
Est ce que je deviens plus beau aux yeux de ma femme, avec des bijoux pleins les mains ? Suis-je naturellement beau, grâce à ma construction, mon adaptation ou mon origine ? La beauté s’acquiert-elle (dus est je claqué du pognon) ou est ce inné ?
Toutes ces questions n’ont de fondement que pour le regard des autres pour la personne qui se les pose.
Votre femme ne vous voit pas plus beau avec vos bijoux pleins les mains, elle ressent plus de plaisir de la future jouissance qu’elle affichera a les porters en public (ce que j’appelle un artifesse). Votre beauté originelle c’est la vie que vous abriter dans votre corps, le reste n’est que branlette d’esthète. Acquisition de la beauté n’existe que pour le regard des autres, elle vous sublime dans l’affect des yeux qui vous fixent, mais en définitive, étés vous plus heureux ? N’auriez-vous pas peur de perdre vos réelles aptitudes et manières de penser pour la mentalité et les nécessités d’une époque ?
Notre univers est une pleine représentation de ce que nous concevons de la beauté, quelque chose de paradoxalement horrible dans son ensemble, hébergeant de-ci delà la beauté par touches ponctuées. Nous sommes entouré par le dégoût et c’est à nous d’y trouver du plaisir.
Pour finir ce très court article, un texte issu du site de Monsieur Hubert Reeves astrophysicien de son état qui constitue son analyse de plus de 70 années d’observations.
« j’ai mesuré la puissance du ferment d’organisation dont la nature est possédée. Où l’aventure cosmique s’était-elle fourvoyée ? Ou bien n’avais-je pas été simplement le jouet d’une illusion, d’un rêve en couleurs?Du choc de ces visions contradictoires est née en moi une nouvelle idée de notre existence. Il y a quelque chose à faire de ces quelques décennies que la nature nous accorde : prendre résolument, et sans faillir, le parti d’embellir la réalité ».(Hubert Reeves).