NOTRE MONDE ONDULATOIRE ET SON IRREVERSIBILITEE

Dans ce foutu monde quantique, une chose me chiffonnée (comme une théorie des espaces du même adjectif JP Luminet), le relatif caractère réversible de notre monde physique n’a pas d’équivalent dans le monde quantique.
Je me suis trituré les méninges pour imaginer ce que pouvait être l’irréversibilité dans le monde quantique, et seule une chose semble plausible dans son association, la décohérence.
De Lavoisier et son « rien se perd tous se transforme » , en passant par les plus récentes découvertes : Confirmation ce que les physiciens avaient longtemps soupçonné, à savoir que les kaons violent la symétrie Temps, la violation des symétries Temps et Charge Parité explique peut-être pourquoi la matière domine sur l'antimatière dans notre Univers actuel. Plusieurs expériences dans divers laboratoires dans le monde étudient ce problème de physique qui sera aussi le principal sujet d'étude de l'une des expériences au futur accélérateur LHC du CERN.
http://public.web.cern.ch/Press/PressReleases/Releases1998/PR06.98FTime_27sarrow.html

La symétrie chère au relativiste s’envole comme neige au soleil, le coté réversible des événements semble remis en cause (heureusement d’ailleurs pour notre salut d’après Monsieur Reeves), mais on ne se soucis guère de faire les analogies dans le monde quantique. Pourtant cela me semble indispensable, puisqu’il s’agit de la représentation de nous dans une dimension différente. Puisque la flèche du temps ne peut se rembobiner comme son dé-bobinage, le monde quantique doit posséder en son sein une équivalence.
C’est la où interviennent les déductions probabilistes des scientifiques du quantique, puisqu’une onde possède en son sein tous les cas de figure l’a concernant et que seule l’observation, vient contrecarrer celle-ci. La décohérence comme frontière entre le possible et l’existant, ressemble étrangement au coté irréversible du temps.
En ça, le quantique est assez formelle, la totalité des informations contenue dans l’onde, se restreint au passage de la dimension du réel.
Prenons l’exemple d’un vase que l’on brise en mille morceau, il peut s’être éparpillé de mille façons différentes (c’est ce que nous voyons a l’état quantique) mais nous n’aurions qu’une possibilité pour le remonter a l’identique d’avant sa cassure (notre déduction du côté réel).
La réversibilité permettrait de prendre n’importent quelle des états de brisure pour revenir au vase non cassé, mais si c’était vrai il y aurait une génération spontanée de matières (dans notre univers) or nous n’en voyons jamais, mieux nous commençons juste à observer la force inverse celle qui dévore, les trous noirs.