Le Cantique des quantiques
C’est au début du XXieme siècle, a la suite de l’incroyable intuition de Monsieur Albert Einstein, et de sa théorie de la relativité qu’une tripoté de scientifiques se sont attelés aux impasses et paradoxes de la dite théorie.En effet bien qu’elle décrive l’essentiel de notre univers, cette théorie admet (de manière théorique) des infinités, des trous noirs aux propriétés étonnantes, des planètes constituées d’éléments étranges et moult mystères impossibles à observer avec les moyens actuels.Toutes les prédictions de la relativité ont été décortiquées, puis transposer dans le monde de l’infiniment petit, pour nous apporter une nouvelle branche aux sciences mathématiques, la mécanique quantique (1922 et 1927). Les principaux fondateurs sont :
Bohr, Dirac, de Broglie, Heisenberg, Jordan, Pauli et Schrödinger, chacun apportant de plus en plus de lois immuables physiques des règles mathématiques, lié au monde quantique. D’ores et déjà ces grands hommes ont déterminé un monde quantique totalement différent du monde réel.
Là où Einstein nous montre notre univers comme réel, corpusculaire et d’une incroyable précision, Schrödinger (et son chat en boîte) et les autres nous parlent d’un monde imaginaire, ondulatoire et probabiliste. Ces 2 mondes étant superposés, le simple fait d’observer (comme assis sur une frontière) nous laisse perplexe car il détermine dans notre monde celui du quantique*.
Évidemment les limites de l’expérience ont montré qu’il nous faut des particules simple (photon) isolées d’autres éléments (atomes) pour observer ce nouveau monde. Que le moindre atome ou électron interagisse et le monde quantique disparaît (décohérence). Rien n’empêche d’imaginer que les doubles de toute matière sous forme d’onde existent, qu’un double de moi sous forme d’énergie pure** se balade dans un océan du possible, que chaque geste interactif dans mon monde réel altère un monde d’énergie.
Un miroir ou d’un côté la matière et l’énergie lié intimement, sa masse et sa vitesse comme une empreinte dans l’espace, de l’autre un monde énergie sans notion d’espace, ou la représentation des probabilités est constante et en perpétuelle mouvance. Une dimension qui s’occuperait de préparer l’avenir, réglant du possible au devenir.Considérons la naissance de l´Univers comme une libération gigantesque d´Énergie, que celle-ci va se dissocier pour prendre toutes sortes de formes (dont la Matière), tachant de gagner une certaine stabilité, puis évoluer sans cesse dans cette recherche.
Il existe une tendance "Universelle" propre à la Matière, celle de s'organiser, se complexifier, et même vivre.
Aussi la quantité d´Énergie dégagée lors du Big Bang aurait donné naissance à l´Univers actuel, tout autour de nous, en nous.
( reference sur le web : http://www.kterre.org/dossiers/actuum.phpPHPSESSID=c1a108dcb266466be28d757906a02c33#approche)
Et si c’était le monde quantique qui invente notre monde réel fait de matières inerte et d’êtres vivant serions-nous capable de l’admettre ?
Pourrions-nous nous définir comme une énergie qui rêve d’être vivante?
Que dire d’une énergie qui produit de la matière, qu’elle construit notre monde ? Je me rappelle d’une phrase de Paulo Coelho dans l’Alchimiste, qui prend ici tout son sens : »quand on veut quelque chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve .»
La vraie phrase aurait dû être : « quand on veut quelque chose, notre rêve conspire tout l’Univers pour nous permettre de le vivre. »
* J'aime a penser qu'il s'agit du futur
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